Illustratrice : Laura Csajagi
Maison d'Edition : XO Editions
Parution : 2010
Pages : 496
Oksa Pollock, 13 ans, pensait être comme tout le monde, mais ce soir tout a changé…
Un peu angoissée par la rentrée dans son nouveau collège, Oksa déclenche tout à coup des phénomènes étranges dans sa chambre. Un coin de son bureau prend feu, ses cartons de déménagement pas encore défaits explosent…
Elle qui a toujours rêvé d’être une ninja, voilà qu’elle se découvre des dons surnaturels ! Perdue et terrifiée, elle se garde bien d’en parler.
Mais ce n’est pas fini. Le même soir apparaît sur son ventre une mystérieuse empreinte. Mise dans la confidence, sa grand-mère, l’excentrique Dragomira, lui avoue le secret de ses origines : la famille Pollock vient d’Édéfia, un monde invisible caché quelque part sur Terre. Oksa est leur Inespérée, leur seul espoir d’y retourner.
Oksa ne sera plus jamais la même. Et malgré l’aide de son meilleur ami Gus, il va lui être bien difficile de concilier sa vie de collégienne ordinaire avec l’accomplissement de son stupéfiant destin.
J'attache énormément d'importance à la capacité avec laquelle l'auteur (où les auteurs en l'occurrence) parvient à se faire oublier au profit de son histoire et des ses personnages. Et bien je dois dire que j'ai pensé aux auteurs tout au long du livre.
Il n'y a pas une seule page où je ne me suis pas faite une réfléxion sur le livre DURANT ma lecture. J'ai eu la sensation que chaque ligne du livre avait été travaillé à la loupe, au millimètre près à tel point que les auteurs ont rendus prévisibles chaque action, geste, parole des personnages.
J'aime qu'un récit, surtout si il est fantastique ou fantaisiste, garde une part de réalisme qui permet au lecteur de croire en l'histoire, d'entrer dedans et surtout qui permette aux personnages de prendre vie. Dans Oksa Pollock, les protagonistes me sont apparus comme de mauvais acteurs récitant un texte en surjouant bravement. Je me suis rendue compte aussi que chaque situation périlleuse vécue par Oksa et son entourage était en grande partie au service de nouvelles révélations sur Edéfia, ses créatures, ses pouvoirs, son peuple. Cela m'a grandement ennuyé et que l'on ne se méprenne pas, je ne reproche pas aux auteurs d'avoir travaillé leur histoire mais plutôt d'avoir permis, par leur style littéraire, que je me rende compte de ce travail.
Il n'y a pas que des aspects négatifs bien entendu, j'ai particulièrement aimé les Foldingots et plus généralement tout ce qui concerne le monde d'Edéfia. C'est pourquoi je tenterai le Tome 2 parceque, pour le coup, Cendrine Wolf et Anne Plichota ont véritablement réussi ce monde qu'elles ont imaginé. Monde duquel j'aimerai en savoir plus. J'espère seulement que leur écriture aura évoluer positivement.
J'ai ressenti l'aspect recherche derrière ce premier opus, mais aussi, et ça c'est beaucoup plus dérangeant, au niveau de l'écriture. Pour moi, ce premier tome d'Oksa Pollock manque singulièrement de spontanéité. Tant au niveau des dialogues, des personnages, que du déroulement de l'histoire.
J'ai aussi senti l'influence peu camouflée d'une certaine autre série jeunesse (à succès mondial elle aussi) - surtout au niveau de certains personnages et de certaines créatures - même si ce dernier point est sans conteste le moins dérangeant de ceux cités précédemment.
J'ai aussi senti l'influence peu camouflée d'une certaine autre série jeunesse (à succès mondial elle aussi) - surtout au niveau de certains personnages et de certaines créatures - même si ce dernier point est sans conteste le moins dérangeant de ceux cités précédemment.
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