22 mars 2013

Trilogie des Elfes -2- La Nuit des Elfes - Jean-Louis Fetjaine





Couverture : Frank Cadogan Cowper

Maison d'Edition : Belfond

Parution : 1999

Pages : 278








Le Pitch


Le monde a sombré dans le chaos lorsque les hommes ont exterminé les derniers royaumes nains. Seuls les elfes pourraient s'opposer à eux, mais ils se sont retranchés dans leurs immenses forêts, inconscients du danger qui les menace à leur tour.


Pour empêcher le duc Gorlois d'étendre la domination des hommes sur la terre, au nom de Dieu, le druide Merlin s'attache aux pas du chevalier Uter, l'amant de Lliane, la reine des elfes. Investi du pouvoir de Lliane, Uter devient le Pendragon, chef de guerre de tous les peuples libres, et tient désormais entre ses mains le pouvoir de restaurer l'ordre ancien. Mais il lui reste à choisir entre l'amour de deux reines : Lliane, l'inaccessible, réfugiée dans son île d'Avalon ; ou Ygraine, si réelle, si humaine ...




Mon Avis



J'ai bien failli décrocher... à cause d'un seul chapitre. "Le tournoi", chapitre 11 où on est centré sur Gorlois, Ygraine (à moindre mesure) et le frère de celle-ci ; Léo de Grand. Il est beaucoup question de préparatifs en vue de ce tournoi qui est organisé suite à un événement majeur à Loth et du tournoi en lui-même au final. Et moi, les préparatifs de bataille ce n'est pas ce que je préfère, mais bon ce chapitre sert tout de même un but autre qui est de mettre Gorlois à mal en démontrant à bon nombre de spectateurs à quel point il peut être vicieux, ce qui entraînera certaines conséquences pour lui plus tard dans le récit. 

C'est surtout l'écriture de Fetjaine qui m'a maintenu sur la barque lors de ce chapitre. L'époque à laquelle se passe la trilogie des Elfes s'est approprié sa plume et en lisant ses deux premiers tomes je n'ai pas eu la sensation désagréable d'un grand écart entre le langage et l'époque comme certains auteurs savent "si bien" le faire. Outre le phrasé général, il emploi des expressions, des mots qui n'ont plus cours aujourd'hui mais tout à fait leurs places au quatrième où cinquième siècle après J.C, tout en les expliquant en bas de page de façon à ce que le lecteur ne soit pas paumé. Je pense que c'est là la force des récits de Fetjaine, son écriture en adéquation avec ses histoires. 

Quant à celle-ci, et bien j'ai eu plaisir à retrouver certains des personnages que j'avais apprécié dans "Le Crépuscule des Elfes", notemment Myrddin (Merlin) qui est bien plus présent. Tous ont pris différents chemins que l'on suit par intermittence. On se centre tout de même beaucoup sur le parcours d'Uter ; nous voyons comment il devient le Pendragon et je dois dire que le passage que j'ai préféré dans le roman fût son retour d'Avalon. 

Pourquoi ? Parce-que c'est le passage du récit où toutes les différences se sont tus, peu importait les croyances, les coutumes mais aussi les différences physiques des uns et des autres ; toutes les barrières s'étaient abaissées parce-qu’ils avaient un but commun. Ce sera sans doute exagéré à vos yeux, mais ça à été un pur moment d'allégresse dans ma lecture. Et j'avais bien besoin de ça à côté des escapades à Loth et de la propagande d'une religion qui se veut universelle en poussant à la haine et la peur des autres croyances. 

Je vais lire le dernier tome dans le courant du mois prochain, j'ai envie de savoir le chemin que va prendre Uter - qui m'a déçu sur les dernières pages. J'espère qu'il n'oubliera pas qui l'a aidé à devenir celui qu'il est. Mais j'ai surtout hâte de revoir Merlin et Lliane qui sont les personnages que je prends le plus de plaisir à suivre dans cette trilogie. 



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